Ce sont ces 5 familles qui ont contribué à la renommée de la truffe à Souillac, des noms encore bien présents dans la mémoire des plus anciens…

La truffe à Souillac: une histoire de familles…

Souillac, au début du siècle dernier, était une place importante pour la production de conserve ou la distribution de produit alimentaires de première ordre comme:

La truffe, le foie gras, les cèpes, les noix, les genièvres, les biscuits mais aussi les productions très réputées de nos distillateurs.

C’est de la truffe que nous allons évoquer l’histoire sur cette page, à travers l’histoire des grandes familles installées sur Souillac qui fera de notre ville, durant des décennies la capitale mondiale de ce champignon mystérieux.

Photo prise par Robert Doisneau pour une carte postale éditée en 1950 par Pierre Betz, du café de Paris à Souillac.

Les familles Chambon & Marrel

Jean Chambon cultivateur à Mayrac et son fils Etienne né en 1839 auraient eu des activités liées à la truffe dès 1860.

Officiellement déclaré « marchand » en 1869, Etienne échangeait en fait des tissus à faire des tabliers contre quelques paniers de truffes.

En 1882, installé place de la halle (actuellement au Bistrot de la Halle), Etienne vendait des truffes dans 24 départements français mais aussi à l’étranger.

En 1886, il associe Antoine, âgé de 21 ans, à ces affaires.

En 1895 « Chambon & Fils » devient « Chambon Fils »; en août de la même année, l’achat de l’immeuble situé au 35 avenue de Sarlat parachève une croissance importante tant au niveau du négoce de truffes mais aussi sur le foie gras et les cèpes.

1904 voit l’association avec Alfred Marrel.

En avril 1924 la maison est vendue au neveu de Chambon: Pierre Mayssonnier qui géra l’entreprise jusqu’en 1968 date de la transmission à son fils Jean-Jacques qui lui-même la cèdera à Alain Godard en 1993…

Source: « Les Hommes de la Truffe couraient le Monde ». Edition J.J Mayssonier. 3ème trimestre 2010, pages 17,18 et 19.

Le cavage puis les « affaires »…

Le commerce Chambon, après la « der des der »…

La publicité, indispensable…