Ce sont ces 5 familles qui ont contribué à la renommée de la truffe à Souillac, des noms encore bien présents dans la mémoire des plus anciens…

La truffe à Souillac: une histoire de familles…

Souillac, au début du siècle dernier, était une place importante pour la production de conserve ou la distribution de produit alimentaires de première ordre comme:

La truffe, le foie gras, les cèpes, les noix, les genièvres, les biscuits mais aussi les productions très réputées de nos distillateurs.

C’est de la truffe que nous allons évoquer l’histoire sur cette page, à travers l’histoire des grandes familles installées sur Souillac qui fera de notre ville, durant des décennies la capitale mondiale de ce champignon mystérieux.

Photo prise par Robert Doisneau pour une carte postale éditée en 1950 par Pierre Betz, du café de Paris à Souillac.

La famille Bizac

En 1825 Jean Bizac (1786-1865) crée à Nadaillac (Dordogne) un commerce de produits régionaux (truffes, foie gras, noix…) et un atelier de mise en conserve de ses produits.

Son fils Guillaume (1845-1898) ouvre une succursale dès 1870 à Souillac (en association avec son cousin Bernard) et s’installe définitivement avec l’ouverture du chemin de fer.

Le fils de Guillaume, Jean dit Léon Bizac (1854-1920) se marie avec une souillagaise Marie Bouygues en 1881, transforme cette entreprise artisanale en véritable P.M.E qui s’implante également à Brive en 1890 dans les conserves de fruit, légumes et champignons.

Entre 1900 et 1910, les trois fils de « Léon » André (1884-1950), Fernand (1887-1933) et René (1888-1960) rejoignent leur père.

André, l’aîné, s’occupe plus particulièrement des noix et des cerneaux, du négoce de genièvre et des truffes.

Fernand, le second, est plus axé sur la commercialisation et sur l’exportation.

René, le plus jeune, se spécialisera dans les conserves et développera ce secteur à grande échelle dans l’usine de Brive.

En 1958, pour des raisons stratégiques, la maison Bizac décide de transférer toutes ses activités et donc le siège, à Brive.

Le cavage puis les “affaires”…

Les premières factures Bizac, dès 1872…

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